Israël regarda les fils de Joseph et demanda : Qui est-ce ?

Joseph lui répondit : Ce sont les fils que Dieu m’a donnés dans ce pays.

– Fais-les approcher, je te prie, dit Jacob, pour que je les bénisse.

10 La vue d’Israël était affaiblie par l’âge de sorte qu’il n’y voyait plus. Il les fit donc approcher de lui et les embrassa. 11 Israël dit à Joseph : Je ne m’imaginais pas te revoir et voici que Dieu me fait voir même tes descendants.

12 Joseph reprit ses deux enfants d’entre les genoux[a] de son père et se prosterna face contre terre. 13 Puis il les prit tous les deux, Ephraïm à sa droite – donc à gauche d’Israël – et Manassé à sa gauche – donc à la droite de son père – et les fit approcher de lui. 14 Mais Israël tendit la main droite et la posa sur la tête d’Ephraïm, qui était le plus jeune, et sa main gauche sur la tête de Manassé. Il croisa donc ses mains, bien que Manassé fût l’aîné.

15 Il bénit Joseph et dit :

Que ces garçons |soient bénis par le Dieu
devant qui ont vécu mes pères |Abraham et Isaac,
le Dieu qui a pris soin de moi |comme un berger |depuis que j’existe et jusqu’à ce jour,
16 l’ange qui m’a délivré de tout mal.
Qu’ils perpétuent mon nom |et celui de mes pères |Abraham et Isaac !
Qu’ils aient beaucoup d’enfants |partout dans le pays.

17 Joseph remarqua que son père avait posé sa main droite sur la tête d’Ephraïm. Cela lui déplut et il prit la main de son père pour la faire passer de la tête d’Ephraïm sur celle de Manassé. 18 Il dit à son père : Pas ainsi, mon père, c’est celui-là l’aîné ; mets donc ta main droite sur sa tête.

19 Mais son père refusa et dit : Je sais, mon fils, je sais. Celui-là aussi deviendra un peuple ! Lui aussi sera grand. Pourtant son frère cadet sera plus grand que lui et sa descendance formera plusieurs peuples.

20 Ce jour-là, il les bénit ainsi :

Le peuple d’Israël vous nommera dans ses bénédictions en disant : « Que Dieu te rende semblable à Ephraïm et à Manassé ! »

Ainsi il plaça Ephraïm avant Manassé.

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Footnotes

  1. 48.12 Jacob avait pris les enfants sur ses genoux (ou entre ses genoux), un geste d’adoption.